Text
Theodore bar Konai, Liber Scholiorum 1.205: Baal nest le nom personnel de personne, mais les Israélites lavaient pris pour le mot idole, par analogie avec la femme qui appelle son conjoint son baal, sur base du contrat mutuel de la communauté du mariage. Mais celui-ci était peut-être quelquun de fameux chez les païens que, une fois mort, ils appelèrent dieu, auquel ils avaient fait une statue et quils adorèrent, comme le reste des idoles quavaient faites les Grecs sous le nom dhommes qui sétaient illustrés soit par la magie soit en couchant avec des hommes ou des femmes, comme ils disent de Cronos qui en une seule nuit eut des relations avec mille vierges.
Quant aux Astartés, quelles soient une ou plusieurs, cest de même. Cest une étoile qui, au temps de lautumne, monte en Orient. Elle a abondance de noms selon la variété des langues. Les Ṭayayè lappellent ˁUzi, les Grecs Aphrodite, les Qadšiens Ṭasmaqit, les Chaldéens Balti, les Araméens Astara, les Rodnéens Malkat šmayā (Reine du ciel), les ˁArabayè Nani.
Source (list of abbreviations)
Theodore bar Konai, Liber Scholiorum 1.205
Bibliography
Hespel and Draguet 1981-1982, 1.191 | Hespel, Robert, and René Draguet. Théodore Bar Koni: Livre des scolies (recension de Séert). 2 Vols. Corpus scriptorum Christianorum Orientalium 431-432. Corpus Scriptorum Christianorum Orientalium 187-188. Leuven: Peeters 1981-1982. |
Amar Annus
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